« Un club de football, c’est une entreprise comme une autre ! » Parfois Ă©grenĂ©e par quelques consultants comme ponctuation orale des dĂ©bats sur l’omniprĂ©sence de l’argent dans le sport, cette phrase n’est-elle pas un Ă©niĂšme trophĂ©e Ă  ranger sur l’étagĂšre Ă  poncifs ? Le but de cet article est de montrer, mĂȘmes aux personnes dĂ©sintĂ©ressĂ©es par le jeu, que les clubs (et leur Ă©cosystĂšme en gĂ©nĂ©ral) sont des ovnis Ă©conomiques.

« Si tu veux du spectacle, va au cirque ! »

S’il fallait trouver une raison Ă  un club de football d’exister au plus haut niveau, ce serait, intuitivement, d’ĂȘtre une entreprise de spectacle. Les spectateurs assistent Ă  un match pour voir du jeu ou de l’enjeu, avoir des Ă©motions, dĂ©couvrir des phases tactiques ou des gestes techniques encore jamais vus. Si tel est le cas, comment comprendre (voir [SO FOOT (2007)]) Pablo Correa, entraĂźneur de Nancy, qui dĂ©clarait il y a presque 15 ans : « Si tu veux du spectacle, va au cirque ! » ?

Si la phrase peut prĂȘter Ă  sourire, elle porte une double charge sĂ©mantique. Elle porte d’abord la marque de son temps, tant les entraĂźneurs français eurent une fĂącheuse tendance Ă  glorifier l’aspect dĂ©fensif du jeu dans les annĂ©es 2000, corollaire malencontreux de la victoire de France 98 (ou comment bien dĂ©fendre  peut permettre d’espĂ©rer des rĂ©sultats). Cette phrase fut cependant reprise presque mot pour mot par Massimiliano Allegri (entraĂźneur de la Juventus Turin) en 2017, et par Thierry Laurey (entraĂźneur de Strasbourg) en 2021. Mais elle trahit aussi une dimension Ă©conomique qui nous intĂ©resse bien plus ici.

Une entreprise
 vulnérable

Si un club est une entreprise, c’est une entreprise vulnĂ©rable. Le premier risque , non diversifiable, pour un club Ă©voluant dans un championnat national ouvert (1) est son risque sportif, qui peut se traduire ultimement par sa relĂ©gation. Avec 38 matches dans l’annĂ©e, 40 points nĂ©cessaires le plus souvent pour se maintenir dans la division, un club qui ne ferait que des matches nuls et quelques exploits (une victoire rapporte 3 points, un match nul 1, une dĂ©faite 0) ne terminerait statistiquement pas dans les 2 ou 3 derniers (les malheureux relĂ©guĂ©s). Ceci faisait dire Ă  Christophe Galtier, alors entraĂźneur de Saint-Etienne : « On a fini Ă  0-0. On a prĂ©servĂ© le point que nous avions au dĂ©part. C’est bien. » Pas trĂšs enthousiasmant pour une entreprise de spectacle ! Mais le fait de monter ou descendre d’une division est en fait crucial. Se maintenir, c’est prĂ©server ses revenus, garantir une annĂ©e supplĂ©mentaire de stabilitĂ© aux salariĂ©s. LĂ  est le sel du sport : le droit Ă  Ă©voluer au plus haut niveau garantit les meilleurs revenus, mais se base sur le verdict du terrain.

Pourquoi une relĂ©gation est si problĂ©matique ? PremiĂšrement, la relĂ©gation occasionne une chute des recettes des droits de retransmission, principale ressource financiĂšre des clubs. On peut estimer qu’il y a environ un facteur 10 sur l’enveloppe totale des droits entre la Ligue 1 et la Ligue 2 (de niveau infĂ©rieur). Ensuite, les recettes de billetterie du stade sont moins intĂ©ressantes car les oppositions sont moins passionnantes (donc les billets moins chers) qu’à l’échelon supĂ©rieur. Les horaires des matches ne sont pas les mĂȘmes et sont potentiellement moins attractifs : assister au match est plus compliquĂ© pour les supporters qui travaillent. Enfin, de nombreux joueurs ont des clauses de dĂ©part en cas de relĂ©gation. Moralité : quand le club nĂ©gocie dans l’élite au prix fort des contrats, il voit en cas de relĂ©gation ses revenus coupĂ©s, ses forces vives partir, et ceux qui restent continuent Ă  jouer au prix fort. Autrement dit, la recette est beaucoup plus Ă©lastique que la dĂ©pense, qui elle est certaine.

Nous en sommes rĂ©duits Ă  ce paradoxe : un club de football est une entreprise de (potentiel) spectacle oĂč les clubs doivent lutter pour leur survie en remettant chaque annĂ©e en jeu leur droit Ă  participer. Avec pour 2 ou 3 d’entre eux une relĂ©gation qui est une catastrophe quand les clubs n’y sont pas prĂ©parĂ©s. C’est du reste une nouvelle bien plus grave pour un gros club (moins prĂ©parĂ© Ă  la relĂ©gation) que pour un petit club qui n’avait pas vocation Ă  rester dans l’élite. Les exemples sont nombreux : Nantes en 2007 et Monaco en 2011 en France ; Leeds United en Angleterre en 2004 ; les « Knappen » de Schalke 04 (Allemagne) qui descendront en fin de saison 2020-2021, deux ans aprĂšs avoir luttĂ© au plus haut niveau europĂ©en (et vendu aux grands clubs leurs meilleurs espoirs).

Les supporters, également  garants de la valeur du club

Ainsi, avant le spectacle, beaucoup d’entraĂźneurs prĂ©fĂšrent assurer la survie en se basant sur des principes simples : cohĂ©sion dĂ©fensive, Ă©tat d’esprit guerrier. Ceci induit (trĂšs schĂ©matiquement) de l’émoi et des sensations pour les plus petits clubs ; mais suscite de l’ennui chez les supporters des plus grands, irritĂ©s du manque d’ambition sportive. Dans ce cas, la rĂ©troaction du manque de spectacle devrait entraĂźner ennui et dĂ©samour des spectateurs : c’est en cela qu’un club de football n’est pas une entreprise. Les supporters ont tendance Ă  suivre leur club quoi qu’il en coĂ»te, ou quelle que soit la qualitĂ© du spectacle sur le terrain. Les « bƓufs avinĂ©s » auxquels on a tendance Ă  assimiler les ultras, sont en fait des suiveurs patients qui donnent ferveur et continuitĂ© d’identitĂ© au club qu’ils soutiennent . L’élasticitĂ© aux rĂ©sultats du dĂ©samour du supporter est donc beaucoup plus faible. C’est un facteur important pour la survie des clubs Ă  long terme. Notons la phrase dĂ©sormais culte des supporters de Chelsea qui pour protester en avril 2021 contre le projet de Super League, ont scandĂ© « We want our cold nights in Stoke !» signifiant que les supporters ne voulaient pas voir leurs dĂ©placements contre des Ă©quipes comme Stoke City ĂȘtre remplacĂ©s par des matches rĂ©guliers contre les meilleures Ă©quipes europĂ©ennes. Stoke City, club de la ville de Stoke-on-Trent dans le Staffordshire, est un club plus rĂ©putĂ© pour la rugositĂ© et l’ennui de son jeu que pour la beautĂ© de la ville   : c’est dire si l’attachement des supporters frise parfois le masochisme.

Le lien club-supporter est donc double. Le club est une entitĂ© qui fixe une identitĂ© et un support projectif pour le supporter mais ce dernier, contrairement au spectateur de cinĂ©ma, est lĂ  mĂȘme quand le film est mauvais. Si les supporters dĂ©sertaient au moindre mauvais match, « l’entreprise football » ne durerait pas longtemps . C’est ce qui faisait dire Ă  Marcelo Bielsa que « le plus important dans un club de football, ce sont les supporters ». Et Ă  Bill Shankly, le lĂ©gendaire manager de Liverpool : « Dans un club de football, il y a une sainte trinitĂ© : les joueurs, le manager et les supporters. Les prĂ©sidents n’ont rien Ă  voir lĂ -dedans. Ils sont juste lĂ  pour signer les chĂšques. » Une question trĂšs profonde est en jeu. A qui appartient, philosophiquement, le club ? Un propriĂ©taire ne peut gagner de l’argent que si le club est une marque forte, fonction de son degrĂ© de notoriĂ©tĂ©, lui-mĂȘme fonction directe de l’affection des supporters. Le propriĂ©taire ne peut donc pas totalement nĂ©gliger les supporters (2) car le club leur appartient moralement et historiquement. Le propriĂ©taire passe, le stade peut changer, mais pas le palmarĂšs ni les chansons. La rĂ©ponse est encore plus difficile si l’on se rappelle que ce sont gĂ©nĂ©ralement les pouvoirs publics qui financent le stade et les moyens d’accĂšs (route, tram, mĂ©tro) pour y accĂ©der, ou possĂšdent les terrains d’entraĂźnement.

Un lien social

Cette ferveur se cultive donc, mais pas que par le jeu. A ce titre, la diffĂ©rence culturelle entre pays est enrichissante. Par exemple, le club anglais d’Everton, rival historique du Liverpool FC, est un pionnier de l’action sociale, allant jusqu’à soutenir 20 000 personnes dans ses programmes Ă©ducatifs et sociaux (voir [LE TEMPS (2017)]). En avril 2020, les joueurs du club de Tottenham, ne pouvant pas s’entraĂźner, ont Ă©tĂ© missionnĂ©s pour appeler au tĂ©lĂ©phone (un par un !) les supporters abonnĂ©s et les anciens joueurs du club pour s’assurer qu’ils n’étaient pas en danger ou isolĂ©s en pleine crise de la Covid. En France, le club du Havre, dĂ©jĂ  trĂšs impliquĂ© dans la formation des jeunes, est aussi trĂšs prĂ©sent sur le plan social (voir [ECOFOOT (2021b)]). Tout l’argent ne va donc pas dans les poches de nos milliardaires en short.

La mutation du modĂšle global

Comme on peut le lire fort justement dans [DRUT (2011)], il y a toutefois eu un glissement du modÚle économique global. Il y a encore quelques années, il existait un modÚle global de recettes assez universel. Les recettes des clubs étaient alimentées par les sponsors, les subventions et la billetterie. Dans les années 2000, une rotation est apparue dans le modÚle de recettes, désormais constituées des droits de retransmission (3), du merchandising et toujours des sponsors et de la billetterie.

Les chiffres officiels, que l’on peut lire dans [DNCG (2019)] sont Ă©clairants. En France, en 2019, les recettes se dĂ©composaient comme suit : 36 % viennent des droits de retransmission tĂ©lĂ©visĂ©s, 16 % de la publicitĂ© et du sponsoring, 8  % des recettes des jours de matches, et 25  % des gains sur les transferts (le reste Ă©tant ventilĂ© sur d’autres effets). Un quart des recettes se matĂ©rialise grĂące au flux circulant des joueurs entre les clubs.  Ces chiffres peuvent varier en fonction de l’exposition mĂ©diatique du club. Quant aux dĂ©penses, elles sont simples : 55 % des dĂ©penses sont en charges et salaires, 5 % en rĂ©munĂ©ration des agents (4), 15 % en transferts et mutations, le reste Ă©tant rĂ©parti entre les autres charges comme la location du stade ou les dĂ©penses pour les dĂ©placements (mĂȘme source).

La crise de la Covid n’a pas provoquĂ© mais a accĂ©lĂ©rĂ© des mutations nĂ©cessaires. Elle a mis face Ă  leur propre rĂ©alitĂ© des clubs dĂ©jĂ  conscients depuis longtemps des risques inhĂ©rents Ă  la fin de l’augmentation perpĂ©tuelle des droits de retransmission. Quant au sponsoring, les choses ont dĂ©jĂ  changĂ© depuis longtemps avec une polarisation sur les grands clubs. Un sponsor verse typiquement entre 40 et 70 millions d’euros par an pour apparaĂźtre sur le maillot d’un club du top 10 europĂ©en (voir [FOOTPACK (2021)]) et s’engage typiquement pour une durĂ©e de 5 Ă  7 ans. Si les contrats de sponsoring sont Ă©normes pour les grands clubs, ils peuvent ĂȘtre beaucoup plus rĂ©duits, mĂȘme ramenĂ©s Ă  leur taille, pour les clubs plus modestes. On trouve (toujours dans [DRUT 2019]) l’anecdote suivante : en 2017, Adidas aurait dĂ©pensĂ© environ un milliard d’euros en partenariats dans le football, ce qui semblait reprĂ©senter prĂšs de la moitiĂ© de ses dĂ©penses de marketing, soit un vingt -cinquiĂšme de son chiffre d’affaires. La compagnie a utilisĂ© cette formule : « Mean more by doing less. » PlutĂŽt que de tenter d’équiper tous les clubs (comme c’était le cas au dĂ©but des annĂ©es 2000), elle se recentre dĂ©sormais sur les plus gros clubs et les joueurs les plus cĂ©lĂšbres, en signant des contrats de trĂšs longue durĂ©e incluant des clauses de non-performance. Il s’agit du reste d’une tendance lourde : soutenir un joueur permet de le suivre indĂ©pendamment de son club, ce qui correspond plus aux nouveaux modes de consommation des plus jeunes, plus intĂ©ressĂ©s Ă  supporter une star qu’un club.

Mais quel est l’objectif Ă©conomique poursuivi ?

Dans les faits, les clubs ont tendance Ă  augmenter leurs dĂ©penses aprĂšs leurs plus grands succĂšs. Voici pourquoi. Outre les primes de rĂ©sultat, une rĂšgle tacite est que pour avoir les meilleurs rĂ©sultats, il faut avoir les meilleurs joueurs
 qui coĂ»tent cher. Payer cher les meilleurs joueurs serait donc le meilleur moyen d’atteindre le succĂšs. AprĂšs un succĂšs, un club a tendance Ă  rĂ©utiliser la manne issue des rĂ©compenses pour prolonger et augmenter ses meilleurs Ă©lĂ©ments pour les retenir et Ă  aller chercher des joueurs renommĂ©s pour complĂ©ter son effectif. Le fait est que pour beaucoup de clubs, payer plus est le meilleur espoir de gagner plus sur le terrain. CorrĂ©lation ? Causalité ? EndogĂ©nĂ©ité ? Illusion ? La pratique est en tout cas tenace, et il y a en gĂ©nĂ©ral une corrĂ©lation importante entre la puissance financiĂšre et la domination sportive. On estime qu’il faut environ au moins 250 millions d’euros de budget pour atteindre les huitiĂšmes de finale de ligue des champions, et 500 millions pour atteindre les quarts et/ou les demi-finales. La glorieuse incertitude du sport fait (heureusement, parfois) mentir ces chiffres mais les plus hauts sommets ne sont atteints que par « les plus gros  » .

Les rĂ©seaux sociaux, nouvelle terre de conquĂȘtes

En lien avec l’attrait des sponsors, le poids accordĂ© Ă  la visibilitĂ© sur les rĂ©seaux sociaux est de plus en plus important, non pas tant pour les recettes directes qu’ils gĂ©nĂšrent que pour l’instauration du club comme une marque mondiale. A la fin des annĂ©es 90, PĂ©rouse enrĂŽlait le japonais Nakata pour attirer journalistes et supporters nippons. DĂ©sormais ce sont les superstars avec un impact en Asie mesurĂ© via Instagram ou Weibo qui permettent de rendre le club visible en Chine ou en IndonĂ©sie ; le Real Madrid et le FC Barcelone se prĂ©valent d’environ 250 millions d’abonnĂ©s sur Instagram.

Y-a-t-il une valeur fondamentale ?

Nous reviendrons dans un autre article sur le fait que les clubs ne gagnent pas structurellement d’argent, et sur la spĂ©cificitĂ© de leur compte de rĂ©sultat. Ce seront deux Ă©lĂ©ments de rĂ©ponse qui achĂšveront de montrer que les clubs ne sont pas des entreprises classiques. Du reste, contre-intuitivement, les montants engagĂ©s ne sont Ă©conomiquement pas si importants. Un club valorisĂ© Ă  5 milliards d’euros avec 1 milliard de revenus par an serait probablement le club le plus riche du monde. En termes de revenus, cela ne reprĂ©sente pourtant qu’un tiers du chiffre d’affaires total d’une entreprise comme Bonduelle, et en valeur, cela est infĂ©rieur Ă  la capitalisation de marchĂ© d’Atos, plus petite capitalisation du CAC40. Et ce sans profit ni versement de dividende Ă  espĂ©rer. Cet aspect est d’autant plus perturbant pour un Ă©conomiste que, comme le prĂ©cise [SZYMANSKI, KUPER (2015)], il n’y a pas Ă  se prĂ©occuper du renouvellement du core business : le jeu de football et ses rĂšgles ne changent pas ! Un nouveau club ne peut pas ĂȘtre prĂ©dateur d’un club existant puisqu’un nouvel entrant dans une ville devrait avoir un stade et partir d’une division trĂšs basse. Il n’y a pas de surprise sur la structure ou la dynamique de la concurrence : il n’y a que de la concurrence sportive, mais peu ou pas de concurrence Ă©conomique locale.

Conclusion : un écosystÚme dépendant de ses flux

La crise de la Covid  a montrĂ© une chose : le football reste une Ă©conomie de flux. Une rupture dans les recettes (stades vides, retrait ou faillite d’un opĂ©rateur) et toute la machine se grippe. Le deuxiĂšme mĂ©canisme qui grippe encore plus la machine, est que la chute des recettes fait se resserrer le marchĂ© des transferts. Or, ce marchĂ© est vital pour les clubs, soit pour convertir des actifs intangibles en revenus exceptionnels, soit pour matĂ©rialiser un gain sur un joueur, soit pour se dĂ©lester des joueurs les plus coĂ»teux et Ă©conomiser des salaires. Si elle peut paraĂźtre facile, la comparaison de la crise actuelle avec une dĂ©flagration atomique est appropriĂ©e : la chute des recettes est un blast destructeur, mais l’interruption du cycle des transferts agirait comme le lent poison des radiations.


Notes

(1) Un championnat ouvert est un championnat fait d’une suite de divisions hiĂ©rarchisĂ©es. Les plus mĂ©ritants montent dans la division supĂ©rieure (on ne peut pas monter plus haut que la premiĂšre division), plus exposĂ©e mĂ©diatiquement et de meilleur niveau. Les derniers du classement sont relĂ©guĂ©s Ă  l’issue de la saison dans la division infĂ©rieure. A l’opposĂ©,dans une ligue « fermĂ©e » comme dans les sports amĂ©ricains (basket en NBA, hockey en NFL
), il n’y a pas de relĂ©gation, il existe un systĂšme de limite salariale et les meilleurs nouveaux joueurs sont guidĂ©s vers les clubs les plus faibles.

(2) Le prĂ©sident de l’OM, Jacques-Henri Eyraud l’a appris Ă  ses dĂ©pens. En conflit avec les supporters, il doit quitter la prĂ©sidence en 2021 alors que les supporters incitaient au boycott des produits des sponsors du club.

(3) Le livre de [MAES (2019)], s’il est un peu technique, donne un panorama complet de l’histoire et de l’évolution des droits tĂ©lĂ©visĂ©s en Europe.

(4) On estime Ă  800 millions d’euros par an le montant total des commissions versĂ©es aux agents, reprĂ©sentants et intermĂ©diaires (censĂ©s initialement rĂ©duire l’asymĂ©trie d’information entre un club et un joueur). Source : [DRUT (2011)]).


Références

[AFTER (2021a)] – AFTER FOOT – Podcast du 22 avril 2021

[DRUT (2019)] Mercato : l’Ă©conomie du football au 21Ăšme siĂšcle – BREAL, 2e Ă©dition (2019)

[DRUT (2011)] – Economie du football professionnel – La DĂ©couverte (2011)

[BANCEL et al. (2019)] – CrĂ©er de la valeur dans le football, Comment Ă©valuer les clubs et leurs actifs – Revue Banque (2019)

[MAES (2019)] – Le business des droits TV du foot. EnquĂȘte sur une bulle explosive – FYP (2019)

[AFTER FOOT (2021)] – Foot et Fric, L’amour Ă  Mort – No. 1, EtĂ© 2021

[L’OPINION (2021)] – Football : toute une filiĂšre Ă©conomique mise hors jeu – Mai 2020 – https://www.lopinion.fr/edition/economie/football-toute-filiere-economique-mise-hors-jeu-217906

[SO FOOT (2007)] – Pablo Correa : « Si tu veux du spectacle, va au cirque » – Septembre 2007 – https://www.sofoot.com/pablo-correa-si-tu-veux-du-spectacle-va-au-cirque-447291.html

[LE TEMPS (2017)] – Everton, portrait d’un club responsable – Mai 2017 – https://www.letemps.ch/sport/everton-portrait-dun-club-responsable

[SZYMANSKI, KUPER (2015)] – Les attaquants les plus chers ne sont pas ceux qui marquent le plus – DE BOECK SUP (2015)

[ECOFOOT (2021a)] – https://www.ecofoot.fr/city-football-group-investissement-capital-risque-4474/

[ECOFOOT (2021b)] – https://www.ecofoot.fr/interview-clement-calvez-politique-rse-hac-5156/

[FOOTPACK (2021)] – https://www.footpack.fr/125728-quels-sont-les-plus-gros-sponsors-maillots-dans-le-foot

[DNCG (2019)] – Rapport de la DNCG, LFP (2018-2019) – https://www.lfp.fr/DNCG/rapports

Guillaume Simon
Les derniers articles par Guillaume Simon (tout voir)